PRESS RELEASE BELOW COMMUNIQUÉ DE PRESSE CI-DESSOUS
Mixed Life
Ghitta Caiserman
24 mars - 30 avril 2022
Ghitta Caiserman
24 mars - 30 avril 2022

















FRANÇAIS
Parc Offsite a le plaisir de présenter Mixed Life, une exposition d'œuvres de la peintre et graveuse montréalaise Ghitta Caiserman (1923-2005). Ghitta Caiserman a grandi sur la rue de l'Esplanade, en face du parc Jeanne Mance, alors connu sous le nom de Fletcher's Field. En 1939, elle déménage à New York pour étudier à la Parsons School of Design. Caiserman est retournée à Montréal chaque été sur la rue l'Esplanade et a travaillé dans une usine qui produisait des cartouches de munitions afin d’aider à l'effort de guerre. En 1944, elle revient à Montréal de façon permanente et ouvre un studio sur l'Avenue du Parc, à quelques rues au sud de l'emplacement actuel de Parc Offsite.
Caiserman est associée au groupe d'artistes connus sous le nom de Peintres juifs de Montréal, lesquels ont exercé leur art au courant de la Dépression des années 30 et de la Seconde Guerre mondiale qui s'en est suivie. Composé principalement d'immigrants d'Europe de l'Est et de première génération de Canadiens vivant à l'est du Mont Royal, leur style de réalisme social capturait à la fois l'atmosphère culturelle et les difficultés de la vie urbaine tout en s'engageant et en s'attaquant aux causes sociales immédiates de leur époque, comme les conflits syndicaux, la protestation contre la loi québécoise sur les cadenas (qui visait les organisations communistes) et la condamnation du fascisme en Europe. Comme le souligne l'historienne de l'art Esther Trépanier, le groupe était au cœur de la modernité culturelle québécoise et canadienne, produisant des œuvres importantes entre les deux ancrages nationaux que sont les paysages du Groupe des Sept et l'abstraction automatiste.
Avec son mari et collègue Alfred Pinsky, Caiserman a fondé la Montreal Artist School, qui a fonctionné de 1947 à 1952. La fille de Pinsky et Caiserman, Käthe, est l'unique prêteuse et contributrice de cette exposition. L'exposition présente une sélection de 15 œuvres sur papier provenant d'une grande cache de dessins réalisés dans les dernières années de Caiserman. Quatre peintures supplémentaires et une estampe sont également incluses ; chaque semaine, une de ces œuvres est accrochée dans la galerie, par ordre chronologique de 1936 à 1998.
'Mixed Life' a été trouvé inscrit au dos d'un des dessins, la qualité fragmentaire des œuvres devient à la fois la base de l'exposition tout en fournissant son titre, invoquant à la fois la technique des techniques mixtes et le genre de la nature morte qui se croisent dans cette présentation du travail de Caiserman. Le dessin qui porte ce titre est particulier car sa forme en L suggère qu'une partie de l'œuvre a été découpée, ou créée sur un morceau de papier écarté d'un dessin précédent. La nature fragmentaire de cette œuvre peut être lue à travers une autre paire de dessins, intitulée Fragments in my studio, dans laquelle Caiserman peint et dessine une nature morte composée de matériaux d'artiste courants tels que des pinceaux et des tubes de peinture, tout en incluant un élément de collage découpé dans une édition d'impressions existantes. Le motif de ces objets d'atelier courants apparaît à nouveau dans Je me Démasque, une gravure imprimée en 50 exemplaires à laquelle elle a ensuite ajouté des bordures uniques peintes à la main.
Enfin, Mixed Life est un témoignage de l'intérêt constant de Caiserman pour les thèmes autobiographiques et de l'intégration constante de sa vie à son œuvre tout au long de sa prolifique carrière de plus de 70 ans. La méthodologie curatoriale de l'exposition est basée sur les archives spécifiques des œuvres qui ont été léguées à sa fille. À partir de ces archives, l'exposition est guidée par de nombreux thèmes explorés par Caiserman, comme la vie quotidienne, la mémoire, l'identité, la famille, l'amour, les soins, la mort, la crise et la modernité.
Parc Offsite a le plaisir de présenter Mixed Life, une exposition d'œuvres de la peintre et graveuse montréalaise Ghitta Caiserman (1923-2005). Ghitta Caiserman a grandi sur la rue de l'Esplanade, en face du parc Jeanne Mance, alors connu sous le nom de Fletcher's Field. En 1939, elle déménage à New York pour étudier à la Parsons School of Design. Caiserman est retournée à Montréal chaque été sur la rue l'Esplanade et a travaillé dans une usine qui produisait des cartouches de munitions afin d’aider à l'effort de guerre. En 1944, elle revient à Montréal de façon permanente et ouvre un studio sur l'Avenue du Parc, à quelques rues au sud de l'emplacement actuel de Parc Offsite.
Caiserman est associée au groupe d'artistes connus sous le nom de Peintres juifs de Montréal, lesquels ont exercé leur art au courant de la Dépression des années 30 et de la Seconde Guerre mondiale qui s'en est suivie. Composé principalement d'immigrants d'Europe de l'Est et de première génération de Canadiens vivant à l'est du Mont Royal, leur style de réalisme social capturait à la fois l'atmosphère culturelle et les difficultés de la vie urbaine tout en s'engageant et en s'attaquant aux causes sociales immédiates de leur époque, comme les conflits syndicaux, la protestation contre la loi québécoise sur les cadenas (qui visait les organisations communistes) et la condamnation du fascisme en Europe. Comme le souligne l'historienne de l'art Esther Trépanier, le groupe était au cœur de la modernité culturelle québécoise et canadienne, produisant des œuvres importantes entre les deux ancrages nationaux que sont les paysages du Groupe des Sept et l'abstraction automatiste.
Avec son mari et collègue Alfred Pinsky, Caiserman a fondé la Montreal Artist School, qui a fonctionné de 1947 à 1952. La fille de Pinsky et Caiserman, Käthe, est l'unique prêteuse et contributrice de cette exposition. L'exposition présente une sélection de 15 œuvres sur papier provenant d'une grande cache de dessins réalisés dans les dernières années de Caiserman. Quatre peintures supplémentaires et une estampe sont également incluses ; chaque semaine, une de ces œuvres est accrochée dans la galerie, par ordre chronologique de 1936 à 1998.
'Mixed Life' a été trouvé inscrit au dos d'un des dessins, la qualité fragmentaire des œuvres devient à la fois la base de l'exposition tout en fournissant son titre, invoquant à la fois la technique des techniques mixtes et le genre de la nature morte qui se croisent dans cette présentation du travail de Caiserman. Le dessin qui porte ce titre est particulier car sa forme en L suggère qu'une partie de l'œuvre a été découpée, ou créée sur un morceau de papier écarté d'un dessin précédent. La nature fragmentaire de cette œuvre peut être lue à travers une autre paire de dessins, intitulée Fragments in my studio, dans laquelle Caiserman peint et dessine une nature morte composée de matériaux d'artiste courants tels que des pinceaux et des tubes de peinture, tout en incluant un élément de collage découpé dans une édition d'impressions existantes. Le motif de ces objets d'atelier courants apparaît à nouveau dans Je me Démasque, une gravure imprimée en 50 exemplaires à laquelle elle a ensuite ajouté des bordures uniques peintes à la main.
Enfin, Mixed Life est un témoignage de l'intérêt constant de Caiserman pour les thèmes autobiographiques et de l'intégration constante de sa vie à son œuvre tout au long de sa prolifique carrière de plus de 70 ans. La méthodologie curatoriale de l'exposition est basée sur les archives spécifiques des œuvres qui ont été léguées à sa fille. À partir de ces archives, l'exposition est guidée par de nombreux thèmes explorés par Caiserman, comme la vie quotidienne, la mémoire, l'identité, la famille, l'amour, les soins, la mort, la crise et la modernité.
ENGLISH
Parc Offsite is pleased to present Mixed Life, an exhibition of the work of Montréal painter and printmaker Ghitta Caiserman (1923-2005). Ghitta Caiserman grew up on Rue L’Esplanade, across from Parc Jeanne Mance, then known as Fletcher’s Field. She moved to New York to study in 1939 to study at the Parsons School of Design. Caiserman would return to Montréal each summer, living on Rue L’Esplanade and working in a factory that produced shell casings as part of the war effort. In 1944 she returned to Montreal permanently, setting up a storefront studio on Avenue du Parc, only a few blocks south from where Parc Offsite is today.
Caiserman is affiliated with the group of artists known as the Jewish Painters of Montréal, who practiced throughout the depression era of the 1930s and the ensuing Second World War. Consisting mainly of Eastern European immigrants and first-generation Canadians living east of Mount Royal, their brand of social realism captured both the cultural atmosphere and hardships of city life while being committed to and involved in the immediate social causes of their time, such as union disputes, protesting Québec’s Padlock Law (which targeted communist organizing), and the condemnation of fascism in Europe. As art historian Esther Trépanier points out, the group is central to the cultural modernity of both Québec and Canada: they produced significant art between the two national anchor-weights of Group of Seven landscape paintings and Automatiste abstraction.
Along with her husband and fellow artist Alfred Pinsky, Caiserman founded the Montreal Artist School, which ran from 1947 to 1952. Pinsky and Caiserman’s daughter, Käthe, is the sole lender and collaborator on this show. The exhibition presents a selection of 15 works on paper from a large cache of drawings that were produced late in Caiserman’s life. Four additional paintings and one etching are also included; each week one of these works is hung in the gallery, moving in chronological order from 1936 to 1998.
Mixed Life, was found inscribed on the back one of the drawings, becoming both the basis for the exhibition while providing its title. Mixed Life invokes both the technique of mixed media and the still-life genre, which cross over in this presentation of Caiserman’s work. The drawing bearing this title is peculiar in that its L-shape suggests that part of the work has been cut away, or that it was created on a piece of paper discarded from a previous drawing. The fragmentary nature of this work can be read through another pair of drawings, titled Fragments in my Studio, in which Caiserman paints and draws a still life of common artist’s materials such as brushes and tubes of paint, while also including an element of collage cut away from an edition of existing etchings. The motif of these common studio objects appears again in Je me démasque, an etching edition of 50 to which she later appended unique hand-painted borders.
Finally, Mixed Life is a testament to Caiserman’s persistent focus on autobiography and the continuous integration of her life into her work throughout her prolific career of 70+ years. The show’s curatorial methodology is pieced together from the specificity of the archive of works passed on to her daughter. Working from this archive, the exhibition is guided by many of themes that Caiserman explored, such as daily life, memory, identity, family, love, caretaking, death, crisis and modernity.
Parc Offsite is pleased to present Mixed Life, an exhibition of the work of Montréal painter and printmaker Ghitta Caiserman (1923-2005). Ghitta Caiserman grew up on Rue L’Esplanade, across from Parc Jeanne Mance, then known as Fletcher’s Field. She moved to New York to study in 1939 to study at the Parsons School of Design. Caiserman would return to Montréal each summer, living on Rue L’Esplanade and working in a factory that produced shell casings as part of the war effort. In 1944 she returned to Montreal permanently, setting up a storefront studio on Avenue du Parc, only a few blocks south from where Parc Offsite is today.
Caiserman is affiliated with the group of artists known as the Jewish Painters of Montréal, who practiced throughout the depression era of the 1930s and the ensuing Second World War. Consisting mainly of Eastern European immigrants and first-generation Canadians living east of Mount Royal, their brand of social realism captured both the cultural atmosphere and hardships of city life while being committed to and involved in the immediate social causes of their time, such as union disputes, protesting Québec’s Padlock Law (which targeted communist organizing), and the condemnation of fascism in Europe. As art historian Esther Trépanier points out, the group is central to the cultural modernity of both Québec and Canada: they produced significant art between the two national anchor-weights of Group of Seven landscape paintings and Automatiste abstraction.
Along with her husband and fellow artist Alfred Pinsky, Caiserman founded the Montreal Artist School, which ran from 1947 to 1952. Pinsky and Caiserman’s daughter, Käthe, is the sole lender and collaborator on this show. The exhibition presents a selection of 15 works on paper from a large cache of drawings that were produced late in Caiserman’s life. Four additional paintings and one etching are also included; each week one of these works is hung in the gallery, moving in chronological order from 1936 to 1998.
Mixed Life, was found inscribed on the back one of the drawings, becoming both the basis for the exhibition while providing its title. Mixed Life invokes both the technique of mixed media and the still-life genre, which cross over in this presentation of Caiserman’s work. The drawing bearing this title is peculiar in that its L-shape suggests that part of the work has been cut away, or that it was created on a piece of paper discarded from a previous drawing. The fragmentary nature of this work can be read through another pair of drawings, titled Fragments in my Studio, in which Caiserman paints and draws a still life of common artist’s materials such as brushes and tubes of paint, while also including an element of collage cut away from an edition of existing etchings. The motif of these common studio objects appears again in Je me démasque, an etching edition of 50 to which she later appended unique hand-painted borders.
Finally, Mixed Life is a testament to Caiserman’s persistent focus on autobiography and the continuous integration of her life into her work throughout her prolific career of 70+ years. The show’s curatorial methodology is pieced together from the specificity of the archive of works passed on to her daughter. Working from this archive, the exhibition is guided by many of themes that Caiserman explored, such as daily life, memory, identity, family, love, caretaking, death, crisis and modernity.